« Libérons l’info des pouvoirs politiques, des médias de la haine et des milliardaires », tel est le mot d’ordre des Etats généraux de la presse indépendante réunis à la demande de plus de 100 médias indépendants, collectifs de journalistes et syndicats. Une initiative qui se poursuit en région et prochainement à Marseille, Toulouse, Lyon, Lille, Tours ,Nantes et Crest.
Après deux mois de discussion et les réunions de quatre groupes de travail, les Etats généraux de la presse indépendante (Egpi) soumettent 59 propositions de réforme de la presse et de notre système d’information. Cette initiative, proposée début octobre par le Fonds pour une presse libre, est une réponse aux Etats généraux présidentiels de l’information officiellement lancés le 3 octobre par l’Elysée.
Hasard du calendrier ? Cela tombait au moment où la négociation entre Parlement, commission européenne et Etats membres sur l’European Media Freedom Act devait s’achever le vendredi 15 décembre. Un texte qui va dans le sens de renforcer la liberté d’informer mais avec, alors, un bémol ( finalement non retenue) soutenu par la France d’une possibilité d’espionner les journalistes sous couvert de sécurité nationale.
Les 59 propositions et pistes de réforme du secteur médiatique ont été rendues publiques le 30 novembre dernier et sont proposées à la discussion en différentes régions.
Ce fut le cas à Bordeaux, Strasbourg et Vire et cela va donc se poursuivre le 25 janvier à Marseille, le 29 janvier à Toulouse, le 6 février à Lyon, puis à Lille, Tours, Nantes et Crest.
Tous les renseignements ainsi que le texte des 59 propositions des Egpi sont disponibles ici :
https://fondspresselibre.org/
