La liste des journalistes morts s’allonge malheureusement au Moyen Orient et dans d’autres pays en guerre, mais d’autres exemples d’arrestations arbitraires sont très significatifs de la volonté affirmée, dans de nombreux pays, de vouloir réduire au silence des journalistes soucieux d’apporter une information non dévoyée à leurs publics.
Une journaliste géorgienne Mzia Amaghlobeli est incarcérée en Géorgie, depuis le 12 janvier 2025, après avoir été arrêtée à la suite d’une manifestation violemment réprimée par la police.
Un journaliste sportif Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison en Algérie pour des charges totalement infondées d’“apologie du terrorisme” et de “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”
Au Burkina la situation ne s’améliore pas même si Kalifara Séré journaliste disparu le 19 juin 2024 au Burkina vient de réapparaître après avoir été « réquisitionné » tout comme Adama Bayala et Serge Oulon à la même époque. Même situation pour Guezouma Sanogo, Boukari Ouoba et Luc Pagbelguem qui avaient été arrêtés par des hommes se présentant comme des policiers du service de renseignement le 24 mars 2025, trois jours après que les deux premiers journalistes aient critiqué la dégradation du paysage médiatique dans le pays.
Une volonté qui se traduit sur tous les continents par le triste bilan communiqué par Reporters sans frontières (RSF) de 24 journalistes tués depuis le 1er janvier 2025 et de 537 journalistes et 42 collaborateurs de médias détenus à ce jour.